La maison de Brian 2022 – Exposition – Épisode 2

Martine Cazin et Patrice Poutout : le dessin et la sculpture, un même espace ; tous deux ont fait le choix d’un langage simple, on pourrait dire minimaliste.
Mais dans cette rigueur affirmée, il se passe beaucoup de choses : un beau dialogue entre deux arts à priori opposés.

Martine Cazin
Ses tracés répétitifs semblent parfois s’ordonnancer en plans de collines à l’infini, ou devenir les milliers de cailloux des chemins qu’elle aime parcourir. Le dessin comme substitut à la marche… L’espace de la feuille blanche comme remède à l’immobilité vécue… Il y a cependant toujours l’envahissement de la page par le crayon ou la plume, parfois légère, à la limite du perceptible, parfois sombre, allant du jour à la nuit, de la lumière à l’ombre absolue, parfois sereine et calme, parfois plus chaotique et agitée. Une lente méditation où l’on est invité à s’absorber. Du dessin comme une écriture…

Patrice Poutout
La force et l’équilibre. On sent la forme longuement cherchée, au terme d’un lent processus de dessin, jusqu’à ce qu’elle s’impose dans sa grande simplicité. Tilleul, frêne, hêtre, le sculpteur aime travailler le bois. Gravé de stries, poli, patiné, brûlé, il devient intemporel. Il réalise aussi des pièces en métal ou en béton. Avec un guide : la sobriété.

Adeline Lecce
1er prix de violoncelle et de musique de chambre, elle accompagnera le vernissage en des instants choisis dédiés à l’écoute musicale.

Texte complet : https://www.facebook.com/events/749817149367261/749817199367256