• DU 1ER AU 30 JUILLET 2024

    Erika TOMAS / MAYA / Jean-Pierre ZORRILLA
    « VOYAGES AUX CONFINS D’UN MONDE À CHOYER »
    GALERIE PORTE ROUGE
    AVIGNON

Erika TOMAS / MAYA / Jean-Pierre ZORRILLA – « Voyages aux confins d’un monde à choyer »

3 univers artistiques qui relatent de l’humain, de l’importance du passé, du présent et du futur

Erika TOMAS : Des contes et des légendes, des témoignages transmis mêlant vérité et fantasmes, surgit l’âpreté des combats menés contre l’obscurantisme, la misère de la condition humaine et son génie. En une danse macabre les forces du mal luttent pour ensevelir toute vie ; alors les dieux, affolés, aux 4 coins du monde, nous ont donné l’amour et la justice pour soulager la charge. Un homme sans mémoire n’a pas de futur à chérir, le passé peut s’oublier ou être effacé, et le présent peut être leurré… mon travail de matière, pigments et glacis singularise les cicatrices des révoltes à soutenir et des plaies dont il nous faut tenir éloignés. Rappelons nous !

MAYA : Mon travail reflète mes interrogations sur l’humanité, les empreintes laissées par l’Homme, les cultures anciennes et leurs idiomes multiples. Besoin d’ouverture sur le Monde, besoin incessant de voyage, désir de fouiller comme le ferait un archéologue. Travail de peinture-collage, ludique et/ou accusateur, mon propos n’étant pas de créer à tout prix mais par « nécessité intérieure ». Mes voyages – Inde, Myanmar, Japon, Maroc – nourrissent et étoffent ma démarche artistique et me permettent d’exprimer ce que j’appelle mon archéologie personnelle.

Jean-Pierre ZORRILLA :
Mes dessins s’inspirent d’un univers fin du monde post apocalypse. Dans ce chaos, je dessine des confrontations inattendues entre des acteurs improbables. Tout cela dans des décors de civilisations oubliées ou dans des villes détruites par l’homme. Notre civilisation court à sa perte sans un changement radical et urgent. Il en résulte qu’un nouveau départ est impératif.