CAROL ALBITAR

SCULPTRICE, PHOTOGRAPHE, GRAPHISTE, PEINTRE

• Née en 1992
• Vit et travaille à Avignon

Ma passion pour l’art me motive à aspirer à un développement permanent de mes connaissances de
différentes disciplines artistiques.

Ma conception artistique possède une âme, c’est pourquoi il est nécessaire de donner à chacune de
mes œuvres une profondeur et un esprit permettant de refléter au mieux ce que je ressens et le
message que je souhaite transmettre.

Repères / Textes

« Un conte de guerre

La main donne et reprend. Elle construit et détruit.
Par ses gestes et ses mouvements, elle récompense, elle châtie, elle
caresse et elle tue… Elle exprime et traduit nos émotions.
Depuis la nuit des temps, les guerres se sont répandues dans le
monde à cause de mains qui brûlent et détruisent.

La guerre ne finit pas, elle reste comme ces cicatrices gravées sur le corps
comme des décorations, elle reste comme les restes de souvenirs et d’images
accrochés aux murs de nos cœurs.

Quand il y a la guerre, la civilisation disparait.

La pierre est un matériau de construction.
Pendant la guerre, de nombreuses maisons ont été transformées en
blocs de pierre.
J’ai réalisé l’image des pierres qui tombaient. Les murs sont tombés
et ont été détruits après avoir été une source de protection pour la
population. Un nouveau rêve m’envahit. Je voudrais restaurer cette
maison afin d’être un abri et espoir pour une vie pacifiée.
C’est juste une maison modeste comme le refuge d’un oiseau en
forme de globe terrestre.

Des fragments

Le ruban de la mort ou de la vie, ici n’est pas un choix. Mais quand
le ruban entrera dans la chair, ce sera soit un ruban de mort, soit
un ruban de vie.

Peintures du temps

Les plaques de fer sont des plaques qui parlent des cicatrices et des
brûlures de guerre.

Ailes brisées

Des parties et des cris dispersés entre ces parties dans l’arène de la mort. »