CÉCILE GAY

PEINTRE, DESSINATRICE, ILLUSTRATRICE, CROQUIS DE THÉÂTRE

• Née en 1971
• Vit et travaille à Villeneuve-lès-Avignon

A travers les différentes techniques que j’aborde, peinture « en pâte » ou dessins à l’encre, c’est l’essence des choses que je veux capter. Je ne peins pas l’arbre, je peins l’énergie de l’arbre. J’aime l’abstrait qui a un pied dans le figuratif, le combat avec la matière, la tension et l’intention à l’oeuvre. Le tableau m’amène où il veut, et que surgisse la vie.
Dans les croquis de théâtre, c’est cette vie que je veux capter, le mouvement, les plaques tectoniques, les lignes de force, les signes cachés. De plus, j’aime le sentiment d’«urgence» car il oblige à épurer et aller au coeur du sujet. Capter geste et mouvement dans une concentration extrême, faire le vide, être en totale réceptivité avec ce qui se passe sur la scène ; j’apparente aussi ce travail à une calligraphie : de ces écritures déjà existantes dans l’espace que sont la scénographie et la chorégraphie, je tente la retranscription sur feuille avec ma propre langage plastique, mes propres signes en y traitant le plein, le vide, le signe, le trait, la tension, le relâchement, etc

Peut-être s’agit-il de faire surgir le tableau du tableau, l’histoire de l’histoire ?

Repères / Textes

« En peinture, on doit éviter le souci d’accomplir un travail trop appliqué et trop fini dans le dessin des formes et la notation des couleurs, comme de trop étaler sa technique, la privant ainsi de secret et d’aura. C’est pourquoi il ne faut pas craindre l’inachevé, mais bien plutôt déplorer le trop-achevé. […] Car l’inachevé ne signifie pas forcément l’inaccompli ; le défaut de l’inaccompli réside justement dans le fait de ne pas reconnaître une chose suffisamment achevée. Lorsqu’on dessine une chute (ou une source) il convient que les traits soient interrompus sans que le soit le Souffle ; que les formes soient discontinues, sans que le soit l’Esprit. Tel un dragon divin au milieu des nuages : sa tête et sa queue ne semblent pas reliées, mais son être est animé d’un seul souffle. »

Vide et plein de François Cheng

« Si tu cherches le style, tu trouves la mort; mais si tu cherches la vie, tu trouves le style »

Eduardo De Filippo dramaturge et poète italien 1900-1984

CÉCILE GAY

PEINTRE, DESSINATRICE, ILLUSTRATRICE, CROQUIS DE THÉÂTRE

• Née en 1971
• Vit et travaille à Villeneuve-lès-Avignon

A travers les différentes techniques que j’aborde, peinture « en pâte » ou dessins à l’encre, c’est l’essence des choses que je veux capter. Je ne peins pas l’arbre, je peins l’énergie de l’arbre. J’aime l’abstrait qui a un pied dans le figuratif, le combat avec la matière, la tension et l’intention à l’oeuvre. Le tableau m’amène où il veut, et que surgisse la vie.
Dans les croquis de théâtre, c’est cette vie que je veux capter, le mouvement, les plaques tectoniques, les lignes de force, les signes cachés. De plus, j’aime le sentiment d’«urgence» car il oblige à épurer et aller au coeur du sujet. Capter geste et mouvement dans une concentration extrême, faire le vide, être en totale réceptivité avec ce qui se passe sur la scène ; j’apparente aussi ce travail à une calligraphie : de ces écritures déjà existantes dans l’espace que sont la scénographie et la chorégraphie, je tente la retranscription sur feuille avec ma propre langage plastique, mes propres signes en y traitant le plein, le vide, le signe, le trait, la tension, le relâchement, etc

Peut-être s’agit-il de faire surgir le tableau du tableau, l’histoire de l’histoire ?

Repères / Textes

« En peinture, on doit éviter le souci d’accomplir un travail trop appliqué et trop fini dans le dessin des formes et la notation des couleurs, comme de trop étaler sa technique, la privant ainsi de secret et d’aura. C’est pourquoi il ne faut pas craindre l’inachevé, mais bien plutôt déplorer le trop-achevé. […] Car l’inachevé ne signifie pas forcément l’inaccompli ; le défaut de l’inaccompli réside justement dans le fait de ne pas reconnaître une chose suffisamment achevée. Lorsqu’on dessine une chute (ou une source) il convient que les traits soient interrompus sans que le soit le Souffle ; que les formes soient discontinues, sans que le soit l’Esprit. Tel un dragon divin au milieu des nuages : sa tête et sa queue ne semblent pas reliées, mais son être est animé d’un seul souffle. »

Vide et plein de François Cheng

« Si tu cherches le style, tu trouves la mort; mais si tu cherches la vie, tu trouves le style »

Eduardo De Filippo dramaturge et poète italien 1900-1984

BIO/EXPOS

1995
Espace Gaillanne – Avignon

1994
Association « Art-Mater » – Jonzac

ŒUVRES

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