JEAN-LOUIS GRUSSENMEYER « JLO »

PEINTRE

• Né en 1963
• Vit et travaille à Avignon

Jean Louis GRUSSENMEYER « JLO »
est née en Juin 1963 à Marseille, il est peintre autodidacte.
Il s’est construit au fil de nombreux voyages et navigations aux quatre coins du globe.
Après s’être baigné de cultures différentes, de rencontres, d’explorations, de sensations, d’émotions, terrestres ou marines, qui font parti de lui et ont participé à nourrir son âme, il est revenu s’installer à Avignon.
Depuis l’enfance, il a toujours été attiré par les créations artistiques et plus particulièrement la peinture et la photographie
il utilise différentes techniques, modifie les aspects, les surfaces, utilise des collages, de la résine, des feuilles d’or, du sable, et matières naturelles….

C’est après le décès de son père que l’envie de peindre l’a submergé, et il s’est lancé dans la peinture acrylique sur toile et divers supports
Dans un style abstrait, un univers lui offrant une grande liberté d’expression et de mouvements.
Il peint à l’acrylique fluide, ses toiles sont spontanées, il se laisse guider par son imagination et ses émotions pour aboutir ses œuvres.
Des œuvres qu’il rend puissantes et douces utilisant des couleurs projetées coulées ou posées.
Il propose dans ses tableaux, une harmonie visuelle entre les couleurs, les formes et effets de matières.
Peindre est devenu pour lui un véritable besoin, essentiel. il peins ses émotions dans l’instant présent.

JLO, l’abstraction habitée par la mer

Dans ses toiles, Jean-Louis Grussenmeyer « JLO » peint une abstraction « habitée » par la mer. Plage ou récif, écume ou roche, c’est d’elle que le peintre semble puiser une inspiration fertile en formes, couleurs et matières. Celles-ci mêlent alors rugosité et fluidité, épaisseurs et transparences. Sous son pinceau, la peinture acrylique se fait tour à tour mer, vague, sable ou corail. Un naturalisme produit non pas par la représentation figurative de paysages marins, mais par la recréation des matières et éléments qui le composent. Pour cela, il travaille avec la peinture qu’il dirige parfois, mais sait également laisser faire pour que s’opère sur la toile la même alchimie créatrice que dans la nature.
Habité, il l’est lui-même par les nombreux voyages qu’il fit sur les mers et océans du monde.
« JLO » est même le surnom que lui donnèrent un jour les membres d’une tribu locale au Vanuatu, un archipel situé dans le Pacifique.
Peindre est donc pour cet artiste né à Marseille une façon de faire revivre ses voyages et de communier avec l’esprit de l’océan dont il devient, le temps d’une œuvre, comme un messager privilégié. Et si «abstraire » vient du latin abstrahere qui signifie « arracher », JLO arrache de ses voyages l’essence de l’univers marin pour y faire communier, au-delà de la ressemblance figurative et de tout naturalisme, le visible et l’invisible, le réel et l’imaginaire. Chaque toile accueille alors la naissance d’un monde toujours inédit qu’il nous revient d’explorer.
11 JUIN 2021

Bertrand NAIVIN
Théoricien de l’art et des médias, écrivain , critique d’art
Chercheur associé au laboratoire art des images et art contemporain (AIAC)
Enseigne à l’université Paries-8