MARISE LAGET
PHOTOGRAPHE
• Née en 1950
• Vit et travaille à Avignon
Je photographie depuis mon enfance, avec une succession d’appareils basiques qui m’ont laissé aiguiser mon regard… L’appareil reflex est venu à l’âge adulte, en même temps que le labo noir et blanc.
J’ai fait un détour par l’infographie. Dans mon atelier de micro-édition créé en 1987, aux débuts de la PAO, je disposais de toute la chaîne numérique : Macintosh, imprimante, scanner, logiciels de mise en page et de retouche d’images… J’ai alors fait des expériences plasticiennes, images composites, collages – montages – mixages…
Avec l’apparition du numérique, je suis revenue à la photographie. Et j’ai entrepris de photographier « À mes pieds ».
Le cahier des charges est simple : photographier le sol.
Je me tiens debout, axe de prise de vue perpendiculaire au sol, focale plutôt courte. Je repère un cadrage satisfaisant, j’effectue les réglages, je déclenche.
Avant la prise de vue, aucune mise en scène. Après la prise de vue, aucun recadrage. Aucun bidouillage numérique.
Ces principes de base assez rigoureux n’empêchent pas la grande diversité des prises de vue — géographique, météorologique, graphique, thématique… Certaines touchent à l’abstraction, d’autres constituent de petites énigmes, d’autres encore s’apparentent à du reportage… Chacune d’entre elles peut trouver une rime formelle avec d’autres, des lignes, une texture, des couleurs…
Repères / Textes
« D’un coup en regardant tes photos je comprends ce que tu regardes : ces dessins que l’on cherche dans le ciel en regardant le lent mouvement des nuages sur notre tête, tu les photographies à tes pieds sur la terre et ce qui est humain se met à ressembler au ciel, à toi les cumulus, les stratus, les nimbus des sols de notre maison… Voici le météorologue de nos humeurs terrestres : Marise…
Alors que nous foulons rapidement ou nonchalamment le sol de nos rues, Marise Laget – au contraire – se penche délicatement sur son intéressant cas. Elle explore son graphisme, sa géométrie, ses diverses textures, ses aspérités, ses couleurs… pour créer des pièces de puzzles qu’elle nous propose fort gentiment d’assembler. À vous de jouer maintenant… »
MARISE LAGET
PHOTOGRAPHE
• Née en 1950
• Vit et travaille à Avignon
Je photographie depuis mon enfance, avec une succession d’appareils basiques qui m’ont laissé aiguiser mon regard… L’appareil reflex est venu à l’âge adulte, en même temps que le labo noir et blanc.
J’ai fait un détour par l’infographie. Dans mon atelier de micro-édition créé en 1987, aux débuts de la PAO, je disposais de toute la chaîne numérique : Macintosh, imprimante, scanner, logiciels de mise en page et de retouche d’images… J’ai alors fait des expériences plasticiennes, images composites, collages – montages – mixages…
Avec l’apparition du numérique, je suis revenue à la photographie. Et j’ai entrepris de photographier « À mes pieds ».
Le cahier des charges est simple : photographier le sol.
Je me tiens debout, axe de prise de vue perpendiculaire au sol, focale plutôt courte. Je repère un cadrage satisfaisant, j’effectue les réglages, je déclenche.
Avant la prise de vue, aucune mise en scène. Après la prise de vue, aucun recadrage. Aucun bidouillage numérique.
Ces principes de base assez rigoureux n’empêchent pas la grande diversité des prises de vue — géographique, météorologique, graphique, thématique… Certaines touchent à l’abstraction, d’autres constituent de petites énigmes, d’autres encore s’apparentent à du reportage… Chacune d’entre elles peut trouver une rime formelle avec d’autres, des lignes, une texture, des couleurs…
Repères / Textes
« D’un coup en regardant tes photos je comprends ce que tu regardes : ces dessins que l’on cherche dans le ciel en regardant le lent mouvement des nuages sur notre tête, tu les photographies à tes pieds sur la terre et ce qui est humain se met à ressembler au ciel, à toi les cumulus, les stratus, les nimbus des sols de notre maison… Voici le météorologue de nos humeurs terrestres : Marise…
Alors que nous foulons rapidement ou nonchalamment le sol de nos rues, Marise Laget – au contraire – se penche délicatement sur son intéressant cas. Elle explore son graphisme, sa géométrie, ses diverses textures, ses aspérités, ses couleurs… pour créer des pièces de puzzles qu’elle nous propose fort gentiment d’assembler. À vous de jouer maintenant… »