• DU 5 AU 18 MAI 2020

    PHILIPPE COUSIN
    FRESQUES ET DESSINS COUSIN
    « CAPRICES EN PROVENCE » SAISON 4
    ÉGLISE DES CORDELIERS
    AVIGNON

Philippe Cousin – « Fresques et Dessins Cousin »

« Caprices en Provence », saison 4

Eglise des Cordeliers, 3 rue des Teinturiers, Avignon: Exposition de fresques et dessins à la plume, grands formats, autour de paysages Méditerranéens fantasmés, d’arbres, de coups de mistral, d’architectures improbables et de tranches de vie.

Vernissage le Vendredi 8 Mai à 18h00

L’église des Cordeliers est à l’entrée de la rue des teinturiers, presque à l’angle de la rue des Lices. On y accède par trois marches et un petit pont.

Toute œuvre artistique est un labyrinthe : l’artiste chemine longtemps dans la
solitude et le silence, et le but poursuivi n’apparaît qu’à la toute fin. Des fresques
et des dessins de Philippe Cousin, on retiendra essentiellement ceci : ce sont
des labyrinthes. Entre le rêve et la réalité, l’œil s’égare et rode, tel un
minotaure. Pourquoi l’artiste les a-t-il regroupés sous le terme « caprices ? »

Le« caprice » (capriccio, en italien) désignait au XVII e siècle les dessins d’architecture, les peintures et les gravures entremêlant des éléments réels – un palais, une perspective, une ville ou un jardin – à des éléments imaginaires. Tiepolo, Canaletto, Piranèse, et, plus tard, Hubert Robert ou Goya, ont peint beaucoup de « caprices ». C’étaient le plus souvent des ruines antiques, une constante dans un siècle baroque marqué par un romantisme échevelé et une fascination pour la brièveté de la vie et l’écroulement des civilisations.

On retrouve tout cela dans les grandes fresques à la plume de Philippe Cousin
et ses dessins carrés, d’un format plus modeste. La nature provençale qui sert de
cadre à ses compositions n’est pas là par hasard, avec son calcaire, sa garrigue,
ses arbres et surtout sa lumière blanche et dure, mais ce décor mythologique
pourrait tout aussi bien être italien, espagnol ou grec .

« Je pars d’un site antique, d’une montagne, d’une pinède ou d’une garrigue.
Je les orne et je les agence selon une scénographie de mon crû : le bois, la pierre et l’empreinte humaine sont du Temps fossilisé, l’air, l’eau et les arbres sont du
Temps vivant… De cette rencontre naît, me semble-t-il, cette sensation d’éternité
que l’on retrouve partout autour de la Méditerranée. »

Philippe Cousin