LA PORTE ROUGE – CATHERINE TARTANAC – BRUNO BIENFAIT
3 décembre → 21 décembre 2024
« La nuit prodig(u)e »
Galerie La Porte Rouge – Avignon
La galerie de la Porte Rouge présente « la nuit prodig(u)e », quatrième aventure artistique pour la peintre Catherine Tartanac et le sculpteur Bruno Bienfait. En phase avec le calendrier, ils explorent les symboliques attachées à la nuit et au solstice d’hiver. Parcourant le registre de l’intime de la création et de l’élaboration des formes, le bois courbe des sculptures de l’un converse avec les matières animées des toiles et dessins de l’autre.
Catherine TARTANAC
Catherine Tartanac est une artiste peintre. Elle dessine et peint depuis l’enfance, son inspiration se nourrit d’un désir profond de rendre par la couleur, le trait, le geste, les correspondances entre l’extérieur et l’intérieur, transformer ses impressions en sensations pour ensuite agir sur la matière. Toujours attirée par la lisière du fini avec l’infini, la lumière qui sourd de l’ombre ou le visible sous l’invisible. Quelque chose du brasillement du monde vient alors inspirer son travail. Elle réalise souvent des toiles de grands formats à l’huile, colorées, dans une forme d’expressionnisme abstrait dans laquelle elle trouve la puissance nécessaire à l’expression de ses sentiments et de ses élans vitaux.
Bruno BIENFAIT
Dans mes sculptures, on retrouve un certain nombre de thèmes récurrents : les formes « levées » qui évoquent l’inconnu qui s’étend avant la vie et après la mort, le lien entre la terre et le ciel. Les spirales qui introduisent un mouvement sans fin de même que les ondes et les vagues qui semblent se perpétuer à l’infini . Et lorsque j’essaie d’évoquer celui-ci, je n’ai pas envie d’utiliser des matériaux fragiles ou délicats à l’aide de techniques minutieuses. D’emblée je préfère travailler rapidement, sur des grands formats, en laissant la matière aussi brute que possible et qui laisse apparaître la trace de l’outil qui l’a formé. Ces pièces sont taillées directement dans le tronc d’un arbre ou creusées dans d’épais panneaux de bois.
A travers une sorte de géométrie primitive, je veux donner forme à ces espaces humbles qui nous sont réservés, petites poussières d’humains que nous sommes, perdus dans l’immensité.